QUI EST LE POÈTE?
David Capps est professeur de philosophie et poète. Il vit à New Haven, CT. Il est l'auteur de quatre micro-recueil de poésie ou “chapbooks” en anglais : Poems from the First Voyage (The Nasiona Press, 2019), A Non-Grecian Non-Urn (Yavanika Press, 2019), Colossi (Kelsay Books, 2020), et Wheatfield with a Reaper (Akinoga Press, à paraître). Son dernier ouvrage,
On the Great Duration of Life, un texte court, vivace et taquin sur l'œuvre de Sénèque,
De la brièveté de la vie, est disponible aux éditions Schism Neuronics.
À propos
«Silence Divine (non traduit) est né d’une réflexion sur un essai fameux de Schopenhauer, dans lequel il confie son agacement face au bruit des coups de fouet portés sur un cheval. Il trouverait certainement la vie dans nos centres urbains intolérable. Je me suis demandé à quel point, en principe, la situation pouvait dégénérer, et j’ai commencé à réfléchir à cette question comme on le fait souvent, en termes de liberté d’expression. Ainsi, j’ai extrapolé l’existence de ce que je nomme «un droit au silence».
La pièce de résistance
«Silence Divine, An Allegory » est un texte humaniste. Il n'a rien à voir avec les tendances actuelles (notamment en Amérique) en matière d'idéologie sociale ou politique. J'y défends la valeur intrinsèque du silence en offrant un certain nombre de perspectives, dont certaines se rapportent au silence de l'âme présent au plus profond du cœur mais aussi au début de la création, et d'autres se rapportant au silence en tant présence consciente des êtres humains dans le monde naturel.»
Le mythe
«Pour moi, Sisyphe est une sorte de généralisation du mythe de Tantale: ce ne sont pas seulement les cycles du désir, mais la répétition elle-même, l’habitude, qui érode les contours de l’espérance et menace l’existence d’une platitude certaine. Mais je reviens toujours aux mythes, aux cosmogonies, comme le prouve ce texte, qui propose une interprétation de la Genèse qui va bien au-delà de la Genèse».
Et l'art, alors?
«En poésie/art, peut-être Rembrandt, Van Gogh, Anne Carson, Alice Oswald, Sappho, Caravaggio, les auteurs anonymes des figurines cycladiques, et la liste est longue ! Pour ce texte, je dois remercier mes stylistes: Nietzsche et Schopenhauer. Et aussi Simone Weil, pour son rapport au divin».